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Chiffres-clé Général

L’environnement urbain renvoie à une multitude de phénomènes perçus comme
posant des problèmes en ville. Au Cameroun, la protection de l'environnement est
ancrée dans les mœurs au point d'inspirer la réglementation d'activités quotidiennes
telles : la gestion du sol, de l\’air, de l'eau; la lutte contre le bruit ; la collecte des
déchets ménagers, industriels, hospitaliers ; la gestion des emballages plastiques, etc...

Chiffres-clé Assainissement

Ensemble des moyens de collecte, de transport et de traitement, d’épuration des eaux usées avant leur rejet dans les rivières ou dans le sol.

Modes d’assainissement des populations :

• 0,65% pour type d’assainissement collectif ;
• 0,05% pour type d’assainissement semi-collectif;
• 75,03% pour type d’assainissement individuel amélioré;
• 23,84% pour type d’assainissement traditionnel;
• 0,43% pas d’assainissement du tout.

Taux de couverture en assainissement liquide :

• 19,7% WC avec chasse d’eau;
• 56% de latrines améliorées;
• 23,8% de latrines traditionnelles.

Chiffres-clé Changements climatiques

• Les changements climatiques sont perceptibles au Cameroun, par exemple l’assèchement de nombreux points d’eau comme le Lac Tchad, dont la superficie a diminuée de 25000 km2 et 5 m de profondeur dans les années 1960 à moins de 2000 km2 et 1,5 m de profondeur en 2016;
• Le climat est de plus en plus instable ;
• La recrudescence des catastrophes naturelles d’origine météorologique à Yaoundé ;
• La réhabilitation envisagée des 18 stations météorologiques identifiées dans le rapport d’audit de l’ASECNA ;
• La création d’une filière de météorologie à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé ;
• L’élaboration par le Cameroun de sa contribution prévue déterminée au niveau national (CPDN) pour la mise en œuvre du protocole de Kyoto (2005) et des résolutions des différentes COP (19, 20, 21 et 22), constituée de 7 orientations déclinées en 47 actions.

Chiffres-clé Déchets

La population camerounaise en dix (10) chiffres clés :
• 41% taux de couverture du service public des déchets dans les métropoles camerounaises;
• 1 015 035 tonnes la production de déchets solides industriels collectées par an depuis 2006;
• 6 millions de tonnes par an de déchets municipaux;
• 600 000 tonnes par an de déchets plastiques (10%);
• Pourcentages des pathologies ayant un lien entre autres avec les ordures ménagères (tableau ci-dessus) : paludisme 54,5%, toux 16%, maux de tête 11,5%, autres 6%, diarrhées 5,5%, amibiase 3,5%, choléra 2%, fièvre typhoïde 1%, autres etc;
• Ecarts d’accès au service public des déchets sont énormes et vont de 70% à 60% dans les quartiers haut standing, moyen standing et habitat collectif;
• 40% taux maximum de couverture du service public des déchets dans les quartiers à habitat spontané (QHS);
• 10% taux maximum de couverture du service public des déchets dans les quartiers périurbains;
• La loi cadre du 05 août 1996 relative à la gestion de l’environnement encadre les activités des boulangeries;

Pathologies

Fréquence

Pourcentage (%)

Pourcentage valide (%)

Pourcentage cumulé (%)

Paludisme

327

54,5

54,5

54,5

Amibiase

21

3,5

3,5

58,0

Choléra

12

2,0

2,0

60,0

Fièvre typhoïde

6

1,0

1,0

61,0

Toux

96

16,0

16,0

77,0

Diarrhées

33

5,5

5,5

82,5

Maux de tête

69

11,5

11,5

94,0

Autres

36

6,0

6,0

100,0

TOTAL

600

100,0

100,0

 


• Chaque habitant de Yaoundé produit entre 0,5 à 1,3 kg de déchets par jour;
• 0,85 kg moyenne annuelle de déchets produits par habitant et par jour en 2005, dont 0,6 kg/habitant/jour en saison sèche et 0,98 kg/habitant/jour en saison des pluies ;
• 54 kg de déchets par heure, rendement d’un éboueur, soit en moyenne 216 kg/jour;
• 80% du coût de la collecte des déchets à Yaoundé sont supportés par le gouvernement
• 20% du coût de la collecte des déchets à Yaoundé sont supportés par la Communauté Urbaine de Yaoundé (CUY);
• 1 015 035 tonnes de déchets industriels solides sont produits par an par les secteurs primaire et secondaire ;
• Les déchets industriels banals : production de 305000 tonnes par an, dont 75% (228750 tonnes) mis en décharge avec les ordures ménagères, 24% (73200 tonnes) sont recyclés ou réutilisés et 1% est dissimulé dans la nature ;
• Les déchets industriels spéciaux : production de 18400 tonnes par an, dont 30,44% (5600 tonnes) sont dissimulés dans la nature sans traitement, 28,26% (5200 tonnes) sont incinérés, et 41,30% (7600 tonnes) sont mis en décharge en même temps que les ordures ménagères ;
• Les déchets industriels liquides (eaux usées, huiles usées, solvants, etc.) : 70 000 m3 huiles usagées par an en 2006, 84290 m3 de solvants par an en 2006 ;
• Les déchets industriels gazeux (fumées, autres émissions issues des industries énergétiques, cimenteries, incinérateurs, transports, etc.) : 61% des émissions de CO2 provient des transports, 11% des émissions de CO2 provient du secteur manufacturier ;
• Les déchets hospitaliers constituent une préoccupation des autorités sanitaires : 2474 formations sanitaires dans le pays (2008), 43 tonnes/jour de production des déchets, 15700 tonnes de production annuelle ;
• 600 000 tonnes de déchets plastiques produites chaque année.

Chiffres-clé Pollution

Pollution atmosphérique :

• 379 ppm de concentration du dioxyde de carbone dans l’atmosphère en 2018 ;
• 280 ppm de concentration du dioxyde de carbone dans l’atmosphère en 2005 ;
• 1,9 ppm d’augmentation annuelle en moyenne ;
• La pollution atmosphérique affecte particulièrement la population des conducteurs de motos-taxis avec une forte prévalence des manifestations de troubles oculaires : larmoiements (80,49%), conjonctivites (33,33%), douleurs des yeux (53,9%), narines piquantes (20%), neurotoxiques et fatigue générale (43,9%) et maux de tête (70%).

Pollution des sols :

• Problématique d’actualité au Cameroun et dans la ville de Yaoundé, avec des conséquences sur la santé des hommes, des animaux et des végétaux ;
• Un véritable problème, même si elle ne mobilise pas encore suffisamment les politiques et les citoyens.

Pollution de l’eau :

• La pollution de l’eau des villes camerounaises est préoccupante ;
• L’eau peut être considérée comme le milieu récepteur final de toutes les autres formes de pollution (air, sols) ;
• A Yaoundé, chaque personne ou ménage consomme en moyenne 53 litres d’eau chaque jour ;
• Tous les lacs de Yaoundé souffrent du phénomène d’eutrophisation.

Chiffres-clé Veille juridique

Les textes législatif et réglementaire régissant la gestion de l’environnement au Cameroun :

• Loi n°73/20 du 29 avril 1973 régissant l’urbanisme en République Unie du Cameroun ;
• Loi n°75/13 du 08 décembre 1975 portant règlementation de l’inspection sanitaire vétérinaire ;
• Loi n°98/015 du 14 juillet 1998 relatif aux établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes, modifiant et complétant la loi n°76/08 8 juillet 1976 fixant les frais d’inspection et de contrôle des établissements dangereux, insalubres ou incommodes suivie du décret n° 76/372 du 2 septembre 1976 ;
• Loi n°86/016 du 6 décembre 1986 portant réorganisation générale de la protection civile au Cameroun ;
• Loi n°89/027 du 29 décembre 1989 portant sur les déchets dangereux et toxiques ;
• Loi n°90/013 du 10 août 1990 portant protection phytosanitaire ;
• Loi n°94/01 du 20 janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche et ses deux décrets d’application ;
• Loi n°96/12 du 05 août 1996, portant loi cadre relative à la gestion de l’environnement ; les dispositions du Chapitre IV traitent de la gestion des déchets notamment les articles 42, 43, 44, 45 et 46 ;
• Loi n°96/117 du 05 août 1996 relative à la normalisation ;
• Loi n°98/005 du 14 avril 1998 portant régime de l’eau ;
• Loi n°98/015 du 14 juillet 1998 relative aux établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes ;
• Loi n°99/013 du 22 décembre 1999 portant code pétrolier ;
• Loi n°2001/001 du 16 avril 2001 portant code minier ;
• Loi n°2004/018 du 22 juillet 2004 fixant les règles applicables aux communes ;
• Décret n°74/990 du 16 décembre 1974 fixant les modalités de conditionnement et de transport des produits de la pêche ;
• Décret n°86/711 du 14 juin 1986 fixant les modalités d’inspection sanitaire vétérinaire ;
• Décret n°98/031 du 9 mars 1998 portant organisation des plans d’urgence et des secours en cas de catastrophe ou de risque majeur ;
• Décret n°99/821/PM du 9 novembre 1999 fixant les conditions d’agrément des personnes physiques ou morales aux inspections, contrôles et audits des établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes ;
• Décret n°2005/577/PM du 23 février 2005 fixant les modalités de réalisation des études d’impact environnemental et l’Arrêté sur les catégories des études d’impact environnemental ;
• Arrêté n°0233/MINEF du 28 février 2000 portant création des postes de contrôle et de protection de l’environnement ;
• Arrêté n°0222/MINEF du 28 février 2000 fixant les procédures d’élaboration, d’approbation, de suivi et de contrôle de la mise en œuvre, des plans d’aménagement des forêts de production du domaine foncier permanent ;
• Arrêté n°037/PM du 19 mars 2003 portant création, organisation et fonctionnement d’un observatoire national des risques;
• Arrêté n°0070/MINEP du 22 avril 2005 fixant les différentes catégories d’opérations dont la réalisation est soumise à une étude d’impact environnemental.

Réflexion

« Ce n’est pas par la force qu’on obtient de grands résultats, c’est par la persévérance »
Samuel Johnson
1708-1784

Conception

L’aventure est consacrée aux données, c’est une passion. Passion parce que nous sommes convaincus que la maîtrise des données urbaines peut apporter à la gestion chaotique des villes, la vision d’ensemble et la transversalité qui font actuellement défaut. La donnée apportera l’innovation, la transparence et l’économie.

Nos valeurs

Un travail collaboratif permet de tirer le meilleur parti de toutes les compétences disponibles et des meilleures pratiques. En se mettant en réseau, en coopérant, les acteurs urbains peuvent coproduire la ville et améliorer les conditions de vie des populations.

Recherche

Les données sont là, éclatées dans les systèmes d’information urbains monolithiques et par conséquent difficiles d’accès. Notre ambition est de capitaliser les connaissances sur le milieu urbain à travers une plateforme de gestion collaborative de données pour aider les différents acteurs urbains à relever les défis croissants en matière de données (maîtrise, exploitation, analyse, interprétation, ouverture, partage, réutilisation, hétérogénéité, qualité, volume, etc.) et pour développer une connaissance approfondie du secteur permettant d’avoir une vision commune et transversale du développement urbain.

Questionnement

Les questions relatives à « la crise des zones urbaines » dans les pays en voie de développement, notamment le Cameroun, ne sont pas nouvelles. Elles interpellent tous les acteurs impliqués dans la gestion et la planification urbaine, qu’ils soient publics ou privés.

  • Comment éviter aux acteurs urbains actuels et potentiels de refaire la même chose, de chercher à collecter des informations qui existent par ailleurs ?
  • Comment valoriser les données urbaines ?
  • How to create new (urban) value-added services?
  • Comment tirer meilleur parti du patrimoine informationnel urbain à l’heure du numérique ?
  • Comment accélérer, faire bouger les lignes des plans stratégiques et redéfinir les obligations des différents acteurs urbains afin de combattre le désordre actuel ?
  • Comment mieux planifier le développement urbain et diffuser de nouvelles normes d’aménagement censées mieux organiser les villes ?
  • Comment mener des projets urbains de qualité, aux meilleurs coûts en répondant aux besoins des habitants ?
  • Comment les villes peuvent-elles tirer profit du processus d’urbanisation pour renforcer développement et contribuer d’avantage à l’économie nationale ?

Témoignages

C.L.W – Yaoundé 27/04/2021 

L’ouvrage «Développement et aménagement urbains au Cameroun : de l’urbanisation au sens propre à l’urbanisation des systèmes d’information» du Pr Adolphe Ayissi Eteme est une production monumentale du point de vue du volume et innovante, s’agissant de la thématique : agrégation et gestion des données pour l’avènement des villes intelligentes. On se réjouit que votre expertise propose des solutions logicielles pour la prise en charge correcte des défis de l’urbanisation galopante et de l’explosion démographique qui en est la cause et la conséquence à la fois. Je souhaite à cet ouvrage une belle carrière, puisque le développement urbain et l’économie numérique sont, opportunément, au cœur de l’agenda national.

YAOUNDE - 30/11/2020 

YUSIIP est une solution innovante qui permet d’utiliser l’ouverture des données comme levier de partage d’informations pour valoriser un territoire. .



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