Un plaidoyer pour l'évaluation et le pilotage aux résultats

Les autorités camerounaises font face à l’impérieuse nécessité d’améliorer la gestion de l’action publique, notamment la gestion urbaine à tous les niveaux. D’autant que la ville contribue à plus de 65% de la production du PIB, des efforts de gestion sont donc à mener ou à amplifier à tous les niveaux des pouvoirs publics. Ce qui est loin d’être le cas, selon les chercheurs et les scientifiques, qui identifient cinq (05) obstacles récurrents à l’optimisation de l’action publique :

la mauvaise adaptation des missions et des objectifs prioritaires assignés aux administrations (manque de volonté politique claire et durable) ;
le manque de clarté et de pertinence du partage des compétences et des tâches (objectifs inadaptés des services de l’Etat et des CTD) ;
le choix des instruments inadéquats par rapport aux objectifs fixés ;
la préparation insuffisante des projets;
les nombreuses insuffisances des acteurs publics et privés dans le pilotage des politiques et la modernisation des services.