SOSUCAM Mbanjock-Nkoteng: Tensions sociales et perturbation des activités

Ce qu’on a qualifié de mouvement d’humeur dans le département de la Haute-Sanaga, Région du Centre, a été le théâtre de la recrudescence de la violence et de l’insécurité dans les deux sites de Mbanjock et de Nkoteng, abritant la Société Sucrière du Cameroun (SOSUCAM). En effet, depuis le 25 janvier dernier, certains personnels réclament le respect du calendrier de paie des salaires et de meilleures conditions de travail. Au-delà du non respect du calendrier de paie des salaires, il y a des baisses professionnelles. Par exemple, un chauffeur qui touchait 80.000 FCFA se retrouve avec 60.000 FCFA. Ajouter à cela la désolation des chefferies traditionnelles des villages riverains de la société. En effet, celles-ci déplorent le fait que les populations sont confinées aux emplois saisonniers, notamment la coupe de la canne à sucre et le glanage. Ainsi que le non respect des zones tampons par SOSUCAM qui s’amènerait jusqu’à la lisière des villages. Cependant, à l’heure le calme est revenu suite à la concertation menée par la Direction Générale avec les Délégués du personnel, les présidents des syndicats, les représentants désignés des manœuvres agricoles coupeurs et en présence du Délégué départemental du Travail et de la Sécurité Sociale, assortie de certaines mesures.